Jusqu’à 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende pour les personnes physiques.
L’article L 335-2 du Code de la propriété intellectuelle sanctionne ce délit de 3 ans de prison et de 300.000 euros d’amende (à verser à l’État).
Lorsque l’infraction est commise par une personne morale (société ou association par exemple), les poursuites peuvent viser aussi bien la personne morale que la personne physique responsable de l’infraction, par exemple le dirigeant. L’amende encourue par la personne morale est de 5 fois le montant prévu, soit 1,5 millions d’euros (article 131-38 du Code pénal).
A cela s’ajoutent les dommages et intérêts dus à l’auteur, et la participation à ses frais d’avocat et de justice.
Ces sanctions se veulent dissuasives. Pourtant, les droits d’auteurs sont quotidiennement bafoués.
Notre cabinet se tient au côté des auteurs pour les assister, obtenir réparation de leur préjudice, et faire sanctionner les fraudeurs récalcitrants.
Notre méthode est éprouvée :
1- Vérification les droits d’auteur de nos clients.
2- Constitution d’une preuve irréfutable de la fraude: captures d’écran certifiées et rapport de fraude par un huissier de justice.
3- Action contre le fraudeur et demande de réparation amiable au nom de nos clients.
4- Faute d’accord, date d’audience fixée et notifiée.
L’autre issue possible pour les fraudeurs
Si le fraudeur n’est pas récidiviste, nous lui proposons un règlement amiable, ce qui impose évidement de se mettre en conformité légale en s’acquittant des licences nécessaires.
Le Procureur de la République est systématiquement saisi à défaut d’accord.
Si le fraudeur refuse notre proposition, nous sont contraints de sévir. Une plainte est immédiatement adressée à Monsieur le Procureur de la République, en lui fournissant toutes les preuves à notre disposition. Une enquête peut alors être diligentée par les forces de police, avec convocation au Commissariat voire garde à vue. Le dossier peut aussi être renvoyé directement devant le Tribunal correctionnel.
Il est regrettable de devoir en arriver à de telles extrémités. Mais cela est parfois nécessaire pour faire comprendre que l’utilisation sans licence d’une création d’autrui est un délit, comme l’est le vol.